Vu la multitude de formes

que peuvent prendre les orchidées,

on se demande parfois quel est le point commun qui en fait une seule famille de plantes!

Voici donc ce qui les caractérissentd'un point de vue anatomique:

Il existe deux grandes familles d'orchidées:

 

orchidées monopodiales:

un seul rhyzome vertical, d'où partent des feuilles à angle droit, par paires:

exemple: phaléonopsis, vandas

orchidées sympodiales:

elles se développent à partir d'une tige horizontale et rampante (rhyzome) , la plupart produisent des pseudos bulbes: renflement à la base de la plante (vous savez, cette partie bien charnue lorsqu'on achète la plante qui devient parfois toute ridée grâce à nos bons soins)

C'est une matière fibreuse qui sert de réserve d'eau à la plante, notamment pendant la saison de dormance (saison sèche = hiver chez nous)

La taille et la forme de ces pseudo-bulbes sont variables, ils meurent après avoir fournit l'énergie nécessaire à la formation de nouveaux pseudo-bulbes, et donc de nouvelles fleurs.

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elles varient en formes et nombres, fines ou charnues, bien vertes ou tesselées (petites taches d'un vert différent)

 

dans leurs fleurs alors ?

là encore diversité de tailles et de formes, mais c'est ici que l'on trouve enfin un point commun à toutes les orchidées.

En effet, elles sont toutes formées des parties suivantes (petit rappel de vos cours de biologie, vous n'aviez peut être pas bien écouté ce jour là!)

 

- un verticille externe: 3 sépales

- un verticille interne: 2 sépales latéraux et un sépale central appelé labelle.

Tout est fait pour que les insectes pollinisateurs viennent s'y poser, et comme les autres fleurs, l'orchidée possède la taille, forme, couleur idéales pour attirer l'insecte qui lui correspond. L'insecte se pose sur le labelle doit récupérer le polen dans le fond de cette colonne, le polen adhère à l'insecte lorsqu'il sort de la fleur et l'emporte vers une autre orchidée dont le stigmate se fera un plaisir de recevoir ces pollinies

 

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